La perforation des oreilles dans l’Egypte antique permettait aux pharaons et aux membres de la famille royale de se démarquer du peuple. La pratique est actuellement devenue très tendances et nombreux sont les adolescents qui l’adoptent.

Une pratique très répandue

Nombreux sont les pays qui adoptent le piercing de l’oreille. Si dans le passé, cette pratique était étroitement liée à la tradition et que seule une poignée d’hommes pouvaient s’y adonner, il n’en est plus ainsi actuellement. La perforation de l’oreille est devenue une manière pour les femmes de montrer leur féminité. Certains hommes se percent également les oreilles mais pour ressembler à des stars de la télévision. La perforation de cette partie du corps est ainsi devenue une pratique universelle. Dans certains pays comme en Afrique, les jeunes filles se percent les oreilles dès leurs plus jeunes âges afin de ne pas souffrir une fois grande. Dans les pays développés, les matériels utilisés sont tellement sophistiqués qu’aucune douleur ne se ressent lors de la perforation.

Les parties de l’oreille les plus percées

Pour le piercing de l’oreille, la zone la plus souvent percée est le lobe. Il se trouve dans la partie inférieure de l’oreille où aucun cartilage ne se rencontre. Il s’agit de la partie de l’oreille la plus souvent percée. Viennent par la suite l’hélix, le cartilage et le tragus. Les zones les plus appréciées grâce à l’esthétisme qu’elles offrent une fois percées sont le tragus vertical et l’industriel. Très peu de personnes choisissent cependant de se perforer les parties en question étant donné qu’elles se cicatrisent mal. Parmi les parties de l’oreille les moins percées se trouvent le snug, l’inner hélix, le daith, la conque ou encore le rook.

La cicatrisation

Le lobe est la partie de l’oreille qui se cicatrise le plus vite. La raison réside dans le fait qu’il ne contient que de la graisse. Ainsi, de nombreuses filles ne se percent que cette partie de l’oreille. Les autres régions de l’oreille tels que l’anti-tragus, le rook, le tragus ou encore le snug renferment du cartilage. Ce dernier est un tissu élastique. Le percer implique automatiquement une cicatrisation lente. Le cartilage est également très sensible aux bijoux mal adaptés et peut même créer une inflammation. Si le piercing se trouve en contact direct avec le téléphone, des écouteurs ou encore les cheveux, des problèmes peuvent survenir.